En internalisant la physicalité, SUP-COMP entraîne
automatiquement l'élimination de HE et de
HU. Avec le réalisme arithmétique et avec la
thèse de Church, l'existence de la machine universelle
abstraite (ou du déployeur universel abstrait) définit
tous les types d'histoire computationnelle relative. Avec
SUP-COMP, on n'a
plus besoin de l'hypothèse de l'existence d'un univers, même pour
la simulation initiale du déployeur universel. Le déployeur
universel ne doit plus a priori
être exécuté pour faire apparaître des
``états de conscience", car ceux-ci, ne superviennent pas
sur l'activité physique d'une machine. Au contraire, avec
SUP-COMP et avec l'existence arithmétique du déployeur universel, c'est
le concept ``d'activité physique d'une machine" qui doit être
associé à un ensemble abstrait d'états computationnels
possibles
à la première personne du pluriel. Cet ensemble
est abstrait dans le sens qu'il est immatériel, comme tous
les objets mathématiques. Avec la thèse de Church, il
peut cependant
être considéré comme concret dans le sens qu'il est
parfaitement bien défini. Et, il existe indépendamment de
nous avec le réalisme arithmétique. Bien sûr la notion
de similarité entre
état (histoire) computationnel(le) n'est pas clairement
définie, et est en relation avec le problème de mesure
posé par le déployeur. Résoudre le problème du
corps et de l'esprit, et en particulier, isoler la
phénoménologie de la matière, doit en grande partie, avec
COMP, reposer sur l'identification de cette relation de proximité.
Pour éliminer HE (et HU), il suffit donc de démontrer que COMP
entraîne SUP-COMP.