Le Prix Le Monde de la Recherche Universitaire consiste en la publication de la thèse récompensée. Le 7 février 1999, les lauréats de l’année 1998 ont été invités à Paris pour discuter des modalités de la publication du travail. Edgar Morin, Laure Adler et Jean-Michel Djian, en présence de Julie Chupin (journal Le Monde) et Anne-Julie Bémont (Éditions Grasset), ont suggéré un travail de réécriture pour que la thèse puisse intéresser un large public. Il ne m’était pas possible de vulgariser le travail de thèse, c’eut été une trop large entreprise. J’ai proposé alors de rédiger l’histoire de la thèse, en prévenant toutefois qu’elle révélerait l’existence du harcèlement moral dans le milieu universitaire. D’abord sous forme de préface de la thèse, le texte s’est étendu, et avec l’encouragement des éditions Grasset, cette préface est devenue un livre à part entière, Le secret de l’amibe, comprenant notamment une version plus détaillée et un peu plus accessible de la thèse. Ce livre fut achevé en mai 2000. J’ai toujours laissé l’option entre publier la thèse elle-même ou publier l’histoire de la thèse. À l’heure actuelle, le 8 mars 2004, ni la thèse, ni son histoire qui m’a pourtant été commandée n’ont été publiées, pour des raisons que j’ignore. J’ai finalement décidé de rendre l’histoire de la thèse, c’est-à-dire Le secret de l’amibe accessible électroniquement.
Des étudiants s’inquiètent à juste titre, et j’ai précisé pourquoi j’ai décidé de rendre public le comportement étrange à Bruxelles qui a l’air de s’étendre au journal Le Monde à Paris. Cette précision a été rendue publique sur un forum de l’université (page 3). En gros depuis que j’ai défendu ma thèse de doctorat le harcèlement professionnel et l’irrationalisme sectaire ambiant à l’ULB a pris une ampleur surréaliste. Cela concerne le présent et l’avenir de notre institution.