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Remerciements

Le présent travail est le fruit d'une recherche de très longue haleine. J'ai posé en 1963, lors d'un exposé scolaire intitulé ``L'amibe, l'euglène et la paramécie" la question principale qui est à l'origine de la démonstration exposée ici dans les trente premières pages. En gros il s'agit de la question ``Quel effet cela fait-il d'être une amibe qui se divise en deux ?" Jusqu'en 1971, j'hésiterai entre les outils de la biologie et les outils de la chimie pour aborder cette question. En 1971, essentiellement grâce au petit livre de Nagel et Newman sur le théorème de Gödel, je réaliserai la possibilité d'aborder cette question et d'autres questions autoréférentielles, de façon mathématique. C'est ce qui est reflété dans les trente dernières pages du présent travail (annexes non comprises).

J'ai reçu des encouragements multiples et constant à l'Université Libre de Bruxelles et dans d'autres universités, et j'aurai la chance de bénéficier de nombreuses discussions encourageantes avec beaucoup de personnes. Il ne me sera pas possible de les remercier toutes et j'espère avoir l'indulgence de ceux que j'oublie de mentionner.

Il va de soi que ces remerciements ne signifient pas que ces personnes apprécient automatiquement les hypothèses du travail, ni qu'elles apprécient nécessairement les conclusions, ni qu'elles sont persuadées qu'ils ne subsistent pas quelques maladresses ou quelques erreurs dans la démonstration et dans la prospection proposée.

Je remercie la regrettée Mademoiselle Lucia de Brouckère, de l'Université Libre de Bruxelles, et mon maître Jean Robberecht, de l'Athénée Robert Catteau, de m'avoir inculqué l'esprit scientifique (je veux dire l'amour de la clarté, de la rigueur et l'amour de la liberté de la pensée) et m'avoir fait apprécier la chimie moderne. C'est grâce à mon goût pour la chimie que je n'ai jamais pris la notion de matière pour argent comptant, et que j'ai suivi de près les questions d'interprétation de la mécanique quantique.

Je remercie Messieurs Jean Rommelaere et René Thomas, de l'Université Libre de Bruxelles, pour m'avoir accueilli à différents moments au laboratoire de biologie moléculaire de Rhode-St-Genèse. Je remercie particulièrement René Thomas pour les conversations sur Lewis Carroll et sur la logique formelle.

Je remercie Monsieur Jean Ladrière, de l'Université Catholique de Louvain, pour m'avoir offert un exemplaire de sa merveilleuse thèse sur les limitations internes des formalismes. Cela m'a permis de rendre définitivement ``mon" exemplaire à la Bibliothèque Nationale et de continuer à consulter régulièrement cet ouvrage qui reste ma référence préférée pour la période prélöbienne des phénomènes d'incomplétude. Le chapitre où Monsieur Jean Ladrière expose ses suggestions philosophiques m'a profondément inspiré. Je le remercie aussi pour m'avoir encouragé à l'époque, dans mes réflexions sur Gödel, sur la logique modale, et sur la biologie, en m'invitant notamment à Louvain pour exposer les travaux ``logico-génétique" de René Thomas.

Je remercie Monsieur François Englert pour m'avoir accueilli deux années au laboratoire de cosmologie de l'Université Libre de Bruxelles. Cela m'a permis d'approfondir les fondements de la mécanique quantique et d'étudier les formidables problèmes posés par l'utilisation de la mécanique quantique en cosmologie.

Je remercie Monsieur Georges Papy pour m'avoir permis d'effectuer mon service civil d'objecteur de conscience au service d'Algèbre de l'Université Libre de Bruxelles. J'ai pu y enseigner la programmation à des enfants handicapés et à des professeurs de l'enseignement secondaire. J'ai pu enseigner, le soir, la programmation fonctionnelle et la programmation logique. J'ai pu organiser un club informatique à l'athénée Maïmonide et surtout, j'ai pu développer une méthodologie pour expliquer le fonctionnement logique de l'ordinateur à de très jeunes enfants. C'est ce travail qui m'a conduit à voir l'ordinateur comme un graphe, et c'est dans les locaux du service d'Algèbre que j'ai développé l'argument du graphe filmé. Je remercie Madame Frédérique Papy pour sa gentillesse et pour ses conseils pertinents concernant les difficultés cognitives des enfants mentalement handicapés.

Je remercie particulièrement Monsieur Paul Gochet, de l'Université de Liège, pour m'avoir sérieusement encouragé dans mon approche des questions cognitives, et pour m'avoir incité à la fin des années 80 à publier une partie de mes travaux. Grâce à ces publications j'ai été invité plusieurs fois en France où j'ai pu exposer mes résultats à un public chaleureux et encourageant, notamment par Monsieur Jacques Pitrat à Paris, Monsieur Mario Borillo à Toulouse et Monsieur Jean-Louis Chrétien à Grenoble. Je les remercie tous pour ces heureux moments.

Je remercie chaleureusement Monsieur Philippe Smets pour m'avoir accueilli à l'IRIDIA (Institut de Recherche Interdisciplinaires et de Développements en Intelligence Artificielle, ULB). Je le remercie pour les nombreuses conversations passionnantes sur le calcul des probabilités et sur les fonctions de croyances, et je tiens à le remercier aussi pour m'avoir aidé à financer une version préliminaire du présent travail, notamment au moyen du projet national Verhofstadt pour la recherche fondamentale en Intelligence Artificielle et au moyen des projets internationaux BELON et ESPRIT. L'IRIDIA fut pour moi un véritable havre de paix et d'écoute.

Je remercie très chaleureusement Monsieur Jean-Paul Delahaye pour avoir accepter de diriger la présente thèse à l'Université des Sciences et Technologies de Lille, et d'avoir rendu possible la soutenance. Je le remercie de m'avoir encouragé à être le plus court et le plus clair possible, et de m'avoir poussé à mettre en relief la contribution originale au problème du corps et de l'esprit. Sa vigilance critique et amicale m'a encouragé à isoler la présentation hypothético-déductive de l'argumentation et m'a permis d'éviter de nombreux écueils. Son article dans ``POUR LA SCIENCE" m'a permis d'avoir une correspondance électronique importante et intéressante sur mon travail avec des lecteurs du journal, que je remercie aussi pour leurs remarques.

Je remercie Messieurs Serge Grigorieff, de l'Université de Paris VII, Patrice Enjalbert de l'Université de Caen, et Paul Gochet pour avoir accepté de rapporter ce travail. Je les remercie pour leur diligence, et aussi de m'avoir fait part de dernières corrections et remarques pertinentes.

Je remercie Messieurs Max Dauchet et François Denis de l'Université des Sciences et Technologies de Lille, ainsi que Monsieur Philippe Smets pour avoir accepté d'examiner le travail. Je remercie en particulier Monsieur Max Dauchet pour me faire l'honneur de présider le jury.

Je tiens encore à remercier tout ceux qui m'ont soutenu de près ou de loin dans le développement de ce travail. Je remercie chaleureusement Hugues Bersini pour son grand soutien moral. Je remercie mon ami Robert Kennes (pour son assistance LaTeX, mais aussi pour avoir découvert l'article de Maudlin de 1989 à la bibliothèque de la VUB !), je remercie Adrien Sluys, Frédéric Janssens, Daniel Lehman, Philippe Grotard (qui m'a abreuvé ces dernières années de nouveaux articles sur les fondements de la physique quantique !), Je remercie Coby et Nicole Avidar et leurs enfants, Anne de Rudder, Althea Williams, Brigitte Horlait, Alice Horlait, Lina Baré et André Haucotte (qui m'a fait découvrir et partager le charme du TRS 80 !), Edwin Zaccaï, Nathalie Reyners, Charles et Antoinette Nzajyibwami, pour leur patience et leur gentillesse. Je remercie Vincent Detours (pour son indéfectible soutien OFFICIEL et électronique), Georges Miedzianagora (pour les innombrables discussions à la cafetaria BEPPINO depuis si longtemps et pour sa compassion dans les moments difficiles), Serge Pahaut, Georges Elencwajg, la regrettée Viviane Munyandamutsa, Isabelle Stengers, Mony et Olga Elkaïm, Christoffe Schiller, Monique Rémy, Paul et Roland Van Praag, Henry Thieren, Paul-Louis Van Berg, et Alessandro Saffiotti (notamment pour son humour tendre et poétique). Je remercie mes amis et collègues de l'IRIDIA, Marco Saerens, Moustapha Hamzaoui, Philip Miller, Christine Defrise, Paul Magrez, Jean-Pierre Nordvik, Jacques Marée, Hong Xu, Karsten Jöred, Marc Klein, Selwyn Piramuthu, Tristan Salomé, Thierry Van de Merckt, Stéphane Amarger, Gianni Di Caro, Jorge Gasós, Alain Soquet, Willy Serniclaes, Francesco Allevi, Masaaki Minagawa, Gianluca Bontempi, Antoine Duchâteau, Emanuele Persico, Nick Bradshaw, Mauro Birattari, Vera Calenbuhr, Vittorio Gorrini, Elizabeth Umkehrer, Youbin Peng, Marco Dorigo, Ben Burdsall, Yen-Teh Hsia, Laurence Vignollet, Truong Quoc Dung, Philippe Besnard, Salem Benferhat, et Victor Poznansky. Je remercie Michel Bardiaux pour les nombreuses conversations sur l'IA pratique et théorique.

Je remercie mes vieux amis Dominique Thirion et Pierre Barbier pour avoir supporté la genèse et le développement de mes obsessions amibiennes (pardon), ainsi que mon vieux copain Denis Goldschmidt pour m'avoir longtemps prêté son extraordinaire microscope, sans lequel je n'aurais pu si bien contempler autant de divisions cellulaires : ma véritable source d'inspiration.

Je remercie ceux qui m'ont invité ces trois dernières années à exposer mes travaux, en particulier je remercie Vincent Rialle, Michel Elias, Francis Rousseau, Jérôme Grynpas, Julien Friedler, Hélène Weemaes, Josette Hector, Claude-Yves Baum, Philippe van Ham, Armand de Callataÿ, Serge Lesens, Fernand Schmetz, Marianne Rooman, Lambros Couloubaritsis, Axel Cleeremans, Jean-Noël Missa, Philippe Van Ham, Paul Jorion, Alexandre Wajnberg, Gérard Pinson. Je remercie Monsieur Albert Visser pour m'avoir reçu à Utrecht.

Je remercie encore chaleureusement Philippe Van Ham et Christine Decaestecker pour leur solide soutien.

Je remercie Giovanna Colombetti de s'intéresser de si près à mon argumentation, et je regrette de ne pas avoir pu tenir davantage compte de ses très nombreuses et judicieuses remarques sur le présent travail (ce n'est que partie remise !).

Je remercie Muriel Decreton, secrétaire de l'IRIDIA, pour la chasse aux fautes d'orthographe, son soutien logistique, son sourire et sa bonne humeur.

Je remercie mon frère et ma soeur, ma nièce et mes neveux, pour leur grande patience et leur support. Je remercie profondément mes regrettés parents pour m'avoir toujours témoigné leur confiance.

Bruxelles, le 18 avril 1998


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Bruno Marchal
Thu Apr 1 00:14:24 CEST 1999